jeudi 27 septembre 2018

Interview de Stéphanie Gibaud lanceuse d'alerte : "Le premier à ne pas respecter les lois, c'est l'État"

par Didier Testot.

Procès #UBS, le 8 octobre en France, une première mondialeInterview de Stéphanie Gibaud lanceuse d'alerte : "Le premier à ne pas respecter les lois, c'est l'État".Ancienne responsable marketing d’UBS en FranceLe 8 octobre 2018, la banque suisse UBS va se retrouver devant la Justice en France au Tribunal Correctionnel de Paris, une première mondiale pour cette banque qui jusqu’alors avait toujours trouvé des moyens d’éviter d’en arriver là, en négociant.Il y a plus de dix ans, en juin 2008, Stéphanie Gibaud, ancienne responsable marketing d’UBS en France, refuse de détruire des fichiers de son ordinateur, comme lui demande sa hiérarchie. Le bureau du directeur Général d’UBS vient d’être perquisitionné, et l’on exige d’elle qu’elle efface de son disque dur tous les fichiers contenant les noms des clients et de leurs chargés d’affaires. Stéphanie Gibaud refuse. Le harcèlement dont elle sera victime à partir de ce moment-là ne cessera pas, téléphone placé sur écoutes, ordinateur piraté, menaces,…tout est fait pour la détruire. Elle est désormais un « témoin gênant ».

Le procès qui débutera le 8 octobre prochain est donc celui d’une banque contre une « lanceuse d’alerte ». Mais depuis 2008, les Français ont largement entendu parler d’évasion fiscale, avec les affaires Cahuzac et Bettencourt, des personnalités qui avaient des comptes en Suisse, chez ? Chez UBS !

Alors que l’on demande depuis 40 ans des efforts aux Français, avec toujours plus d’impôts, ce procès devrait être l’occasion de leur rappeler que l’évasion fiscale, c’est pas loin de 80 milliards d’euros par an, à rapporter à l’Impôt sur le Revenu qui rapporte à l’Etat, 60 milliards par an !

Nous sommes là au coeur du fonctionnement de  notre système politique et économique, c’est pourquoi ce procès n’est pas seulement celui d’une personne harcelée au travail, il nous concerne tous.

C’est pourquoi, j’ai décidé de réaliser cette interview et de donner la parole à une lanceuse d’alerte qui a pris des risques pour que nous, Français, puissions avoir une vision réelle de ce sytème qui gangrène notre pays depuis très longtemps. Et si vous vous souvenez de l’opération Mains Propres en Italie (Mani Pullite), la France n’a de leçons à donner à personne, nous sommes très mal classés dans ce domaine.


Propos recueillis par Didier TESTOT

Directeur WWW.LABOURSEETLAVIE.COM

samedi 16 juin 2018

Les minoritaires de Sequana demandent une OPA de BPI France sur la filiale Antalis.

par Didier Testot
Retrouvez l'interview de Daniel Pichot Président de l'Asamis Association actionnaires minoritaires de Sequana et d'Antalis

Vidéo sur ce lien  : https://www.labourseetlavie.com/linterview/les-minoritaires-de-sequana-demandent-une-opa-de-bpi-france-sur-la-filiale-antalis

L’association Asamis, présidée par Daniel Pichot,  et qui rassemble plus de 250 actionnaires  du papetier Sequana et presque autant de sa filiale Antalis, demande à l’Autorité des marchés financiers (AMF) la mise en oeuvre d’une offre publique obligatoire par BPI France Participations sur le capital d’Antalis.
L’interview a été réalisée en partenariat avec le site Minoritaires.com.
Dossier de Marie-Jeanne Pasquette sur ce lien : http://www.minoritaires.com
BPI France a été sollicité pour répondre à cette demande, à ce jour, 15 juin 2018, leur service de communication n'a pas daigné leur apporté des explications sur des prêts au taux de 12% à échéance 2019 !
Extraits de l'interview vidéo : 
2’30
Introduite le 12 juin 2017 à un cours de 3 euros, Antalis se retrouve à présent à 1,50 euros avec 18,3 % du capital en Bourse qui provient du don fait aux actionnaires de Sequana à raison de 1 action Antalis pour 5 actions Sequana.

3’30
Chez Antalis…un refinancement qui a avorté et qui a couté 2,5 millions puis une introduction en Bourse qui a couté 7 millions l’année dernière… on a tout de même dépensé  9,6 millions pour pas grand chose…


4,51 %
Concernant les prêts de BPIFrance.... il s’agit de prêt accordés à Sequana pour les besoins d’Arjowiggings en vue de recapitaliser et vendre des filiales très déficitaires…avec des prises de garantie sur les actifs de Sequana, à savoir les actions détenues dans Antalis bientôt gagées en quasi totalité

5,50 %
BPIFrance agit aussi  en tant que premier actionnaire,  elle a des administrateurs au conseil, lequel nomme le PDG …..qui, selon nous perçoit des rémunérations exagérées ….La BPI intervient également à la demande du CIRI… elle se charge aussi trouver des investisseurs…le problème c’est que tout ça  se fait au détriment des petits actionnaires.

7’35
Certains, ont déjà perdu 99 % de leurs intérêts dans Sequana… et à présent, on se retrouve avec des nantissements d’actions  accordées à la BPI sur des actions de la filiale Antalis qui ont chuté de 3 à 1,50 euros … la part de ces actions Antalis prises en garantie  par la BPI va donc augmenter….  Les prêts à court terme sont à un taux à 12 % avec une échéance au 31 janvier 2019… ce qui accule les dirigeants à une cession rapide d’Antalis…

8’38
Le 21 juin en assemblée générale, on va demander un amendement sur les conditions des prêts de la Banque publique... De fait, elle est majoritaire chez Antalis, nous demandons donc qu’elle lance une OPA sur le capital d'Antalis et qu’elle rachète les 18,3 % d’Antalis détenus par les minoritaires, au prix d’introduction en Bourse de 3 euros, considéré, il y a un an comme conservateur   


A propos de  l’Asamis : Association créée en décembre 2016 qui regroupe 270 actionnaires
minoritaires de Sequana soit 11% du capital et 245 actionnaires d’Antalis soit 2,4% du capital. RNA n°383491446.

vendredi 9 mars 2018

Exclu : La réponse de Veolia à l'Etat Gabonais (vidéo)

par Didier Testot.

La Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) a déposé hier, le 8 mars, une demande de conciliation internationale auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), à Washington (États-Unis). Cette demande selon la société « fait suite à la réquisition de ses actifs et de son personnel et à la résiliation brutale de la concession de service public de production, de transport et de distribution d’eau potable et d’énergie électrique par la République du Gabon le 16 février 2018. La SEEG estime que la résiliation et la réquisition sont illégales et lui ont causé un très grave préjudice. Établi au Gabon depuis plus de 20 ans à travers sa participation dans la SEEG, Veolia est l’un des plus grands investisseurs étrangers dans le pays ».

La Web TV avait reçu il y a une semaine exactement, Patrick Eyogo Edzang, le Ministre de l’Eau et de l’Energie du Gabon, qui réitérait ses griefs à l’encontre de Veolia, dans une interview vidéo exclusive www.labourseetlavie.com et zonebourse.com.

Ce matin, dans cette vidéo, Helman le Pas de Sécheval, Secrétaire Général de Veolia revient sur la décision du groupe, les conséquences de la situation, et sur tous les éléments du dossier de la SEEG au Gabon.
 Interview de Helman le Pas de Sécheval

Une interview qui sera également diffusée sur le site de mon partenaire zonebourse.com.
Accès direct via ce lien :
https://www.labourseetlavie.com/linterview/helman-le-pas-de-secheval-secretaire-general-veolia-nous-nous-repondons-par-une-demande-de-conciliation-on-verra-si-nous-sommes-entendus

jeudi 8 mars 2018

Patrick Eyogo Edzang Ministre de l'Eau et de l'Energie du Gabon : "Les contrats France-Africains, c'est terminé".

par Didier Testot

Patrick Eyogo Edzang Ministre de l’Eau et de l’Energie du #Gabon a accordé une interview exclusive à la Web Tv www.labourseetlavie.com et à  Zonebourse.com, partenaires pour la réalisation de cet entretien.

De retour de Washington, le Ministre de l’Eau et de l’Energie du Gabon s’est entretenu à Paris avec le journaliste Didier Testot, Fondateur de la Web TV www.labourseetlavie.com.

La rupture entre Veolia (société spécialisée dans le traitement de l’eau et des déchets) et l’Etat Gabonais a été brutal, alors que la société française est présente au Gabon depuis 21 ans et elle a donné lieu de part et d’autres à de nombreuses communications y compris en France du Medef ( syndicat patronal) et bien entendu de Veolia qui conteste cette éviction.

Patrick Eyogo Edzang le Ministre de l’Eau et de l’Energie du Gabon a répondu à mes questions lors de cet entretien  réalisé le vendredi 2 mars 2018. 

Une interview à découvrir sur ce lienhttps://www.labourseetlavie.com/linterview/patrick-eyogo-edzang-ministre-de-leau-et-de-lenergie-du-gabon-les-contrats-france-africains-cest-termine



L'info éco + avec DIDIER TESTOT, émission du 26 février 2023

Didier Testot Fondateur de LA BOURSE ET LA VIE TV revient dans l’Info éco + sur Sud Radio avec les thèmes suivants : Immobilier : l’effondre...